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Un vol en parapente très pimenté !
A l’occasion d’un vol en parapente dans les Pyrénées-Atlantiques, j’ai découvert un petit village surprenant : Espelette. Magnifique à contempler depuis les hauteurs, ce village m’a donné envie de le découvrir à pied avant de prendre le chemin du retour. Espelette est un nom qui résonne dans le monde entier comme synonyme de piment. Non seulement parce que c’est là qu’est cultivé ce petit condiment rouge, maias parce que c’est également là qu’il est transformé, devenant de la poudre ou de la sauce, exportée à travers toute la planète. C’est là qu’il a obtenu en 2000 le classement AOC. Situé à une trentaine de kilomètres au sud ouest de Biarritz, ce village est en soi une curiosité, puisqu’il est tout entier dédié à ce condiment ! Les façades blanches des maisons d’Espelette sont en effet recouvertes de véritables guirlandes de piments rouges ! Accrochés sur des kilomètres de fil, ces piments séchant sous le soleil chaud du Pays basque sont visiblement la fierté du village en en sont devenus l’emblème. Tous les volets du village, toutes ses balustrades, arborent une peinture rouge vif, comme un hommage permanent à ce piment qui a rendu ce coin du monde célèbre. Cette couleur éclatante contraste avec le vert surnaturel de la verdure, présent dans les arbres et les lierres grimpants des façades. L’espelette y est davantage qu’un emblème : c’est presque une religion ! Mais ce n’est pas tout, car il y a aussi l’église du village, installée en hauteur, avec son imposant clocher-porche qui lui donne un air de place forte. Son clocher ressemble d’ailleurs plus à une tour carrée, presque à un donjon. A l’intérieur, parmi les éléments décoratifs, j’ai aussi découvert un retable magnifique et quelques tableaux. Enfin, sur une autre hauteur, j’ai pu découvrir le château d’Espelette avec sa tour d’angle qui lui donne un aspect plutôt aristocratique, alors qu’il est devenu le siège de la représentation républicaine : c’est en effet un château-mairie ! Je ne pense pas qu’il soit possible de quitter la ville sans avoir acheté au moins quelques-uns de ses piments rouges. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai pas résisté… Il ne me reste plus qu’à trouver des recettes dans lesquels les utiliser. Vu la taille de la grappe de piments que j’ai achetée, je risque de manger épicé pendant les trois prochaines années. Si vous allez là-bas, découvrez le village lors d’un vol en parapente, mais évitez d’y mettre les pieds. La fièvre du piment rouge est apparemment contagieuse. Suivez le lien pour en savoir plus sur ce baptême en parapente.
En souvenir de St Félicien
Vers 23 heures, la quiétude de la région entre Saint Félicien et Pailhares est troublée par une sourde détonation, suivie d’une gerbe de flammes visibles à plusieurs lieues à la ronde. Des recherches sont entreprises, dans la nuit, pour localiser ce qui peut correspondre à la chute d’un avion. Le sergent-chef Michel FLASSEUR, qui s’est éjecté, est retrouvé, presque indemne, au lieu dit « Le Moulin du Gaillard » à proximité de Saint Félicien. C’est ainsi qu’il indique aux gendarmes qu’il pilotait le « Mirage III C » numéro 17, appartenant à la 5ième Escadre de chasse basée sur le terrain d’Orange-Caritat, et qu’il s’est éjecté après collision avec un « Fouga Magister » de la même unité, qui était engagé dans un exercice d’interception de nuit. Les débris de l’appareil sont retrouvés sur la commune de Pailharès. Le deuxième appareil, « Fouga Magister CM 170 » numéro 22, piloté par l’adjudant Guy TINC, avec pour navigateur le lieutenant Jacques IBERT, s’écrase sur la commune de Vaudevant, à 5 kilomètres du point de chute du MirageIII C. Le lieutenant IBERT, qui a sauté en parachute, est retrouvé au petit matin grièvement blessé, sur la commune d’Etables, au lieu dit « La Culas », environs de Colombier le Vieux. A 500 mètres de l’appareil, gît le corps sans vie de l’adjudant TINC. .
Obèses ou pas les Français ?
Les taux d’obésité et de surpoids en France sont parmi les plus bas de l’OCDE, mais ils ont augmenté de façon régulière. Environ une personne sur 8 est obèse en France, et 40 % de la population est en surpoids (y compris obèse). Les données les plus récentes montrent que la proportion d’adultes en surpoids a augmenté un peu plus vite que les anciennes projections de l’OCDE (celles-ci avaient prédit une croissance du taux de surpoids de 1.3% par an jusqu’en 2020, supposant que les tendances passées observées sur le long terme continueraient de croître sans relâche). Les taux d’obésité ont-eux augmenté plus fortement que les anciennes projections. D’importantes disparités socioéconomiques en termes d’obésité existent chez les hommes et les femmes. Les femmes ayant un faible niveau d’éducation en France ont deux fois plus de risque d’être obèse que les femmes les plus éduquées. Contrairement à la plupart des pays de l’OCDE, des disparités significatives sont aussi observées chez les hommes. Les hommes les moins éduqués ont une probabilité d’obésité 1.8 fois plus élevée que les plus éduqués. Au cours des dernières années, les taux d’obésité ont crû dans tous les groupes d’éducation (Figure 2), mais ils ont augmenté plus rapidement chez les hommes moins éduqués, conduisant à une augmentation des disparités dans les dernières années. Les taux de surpoids et obésité infantiles sont aussi relativement bas en France, comparé aux autres pays de l’OCDE et pays partenaires. Les données internationales collectées par IASO (International Association for the Study of Obesity) montrent que 15% des enfants sont en surpoids ou obèses en France, comparé à 23% des garçons et 21% des filles en moyenne dans les pays de l’OCDE. C’est quand même une bonne nouvelle.
Deux vins pour vous
Je ne vais pas vous mentir, j’aime le vin. Non pour me saouler et me réconforter de cette actualité déprimante, mais au contraire pour apprécier et découvrir. C’est pour cela que chaque mois je suis un cours d’œnologie qui me permet de découvrir deux ou trois vins selon les sessions. Et si j’en parle, c’est pour partager avec vous cette découverte, deux vins, un italien et un bourgogne, qui sont magnifiques. Tremblements de terre et routes brisées sont le lot de la région campanienne d’Irpinia, située au sud d’Avallino et de l’autostrada Naples-Bari. Cependant, Faudi San Gregorio, domaine viti-vinicole exemplaire génère un optimisme qui symbolise le Nouveau Sud. Le vin de Feudi qui connaît la plus grande couverture médiatique, est un blanc sec de caractère, issu du cépage Fiano. Partout dans le Sud, cette variété gagne actuellement des médailles lors des compétitions internationales. Le Fiano di Avellino est surtout spécial à cause des conditions dans lesquelles il pousse: une conjonction de vents, une bonne précipitation annuelle et un méso-climat particulier. Autre avantage: le sol des sous-régions de Candida, de Parolise et de Sorbo Serpice, où Feudi cultive cette variété, est un sol d’origine à prédominance volcanique. Ce 2004, millésime fin et équilibré, possède une robe pâle jaune paille et d’élégants arômes de fruits blancs et de fleurs, qui cèdent la place à une note minérale et à une impression de résine, auxquelles se mêle un soupçon de miel. Étoffé, charpenté et harmonieux, le vin possède une réelle présence en bouche, avec une finale de fruits jaunes du verger bien mûrs. L’autre vin est un Bourgogne. Le domaine William Fèvre est le plus important de la région de Chablis, non pas en superficie, mais parce qu’il possède les meilleurs vignobles: des terres dans presque tous les grands crus et quelques-uns des meilleurs premiers crus. En 1998, William Fèvre a vendu sa société à Henriot-Champagne, assorti d’un bail à long terme sur ses 60 ha de vignobles. Les vins de William Fèvre sont très concentrés, ils ont de la classe et se gardent longtemps. Mais les consommateurs qui associent le Chablis à la pureté, à l’austérité et aux arômes de pierre à fusil, ont pu reprocher aux vins de Fèvre d’être trop boisés. Le vinificateur Didier Seguier, est parvenu à inverser la tendance. Le Clos des Bouguerots se situe dans la meilleure partie du grand cru Bougros. L’essentiel des vignobles de ce grand cru est exposé au sud-ouest, mais le Côte Bouguerots échappe à cette règle. Normalement, un Bougros n’est jamais aussi fin qu’un Valmur, un Vaudésir ou un vin du Clos. Mais celui-ci soutient la comparaison avec les meilleures productions de la région. Ce 2002 est ample, minéral, racé et profond, toutes les qualités que l’on attend d’un Chablis. Si vous aimez le vin, je vous donne un bonne adresse qui parle bien du vin, c’est http://www.cours-oenologie.net
Besoin d’un rayon de soleil
Maintenir les dictatures en place
Dis ans après, c’est la merde ? Force est de constater que l’intervention américaine dans le Golf s’est soldé par un échec à long terme, même si le pays est libéré d’un dictateur. Les djihadistes approchent, avec la volonté de créer un Etat islamique dans la région, et avec une volonté à couper toutes les têtes qui dépassent. La résultante est simple, les dictateurs, comme Bachard Al Assad, peuvent dormir sur leurs deux oreilles, car aucun pays occidental ne viendra les bousculer pour avoir l’islamisme radical en remplacement. La messe est dite. Bagdad toujours plus proche. Ce jeudi soir, des insurgés ont pris deux secteurs au nord-est de la capitale, selon des officiers irakiens. Ce sont les localités de Jalawla et de Saadiyah, à quelque 100 kilomètres de Bagdad qui sont désormais sous contrôle rebelle. Les officiers n’ont pas encore précisé s’il s’agissait du groupe de l’Etat islamique en Irak et au Levant. Mais jusqu’ici, cette mouvance sunnite radicale se rapprochait de plus en plus de Bagdad, s’emparant de nouvelles localités. Dans la journée, l’EIIL avait pris le contrôle de la cité de Dhoulouiya, à 90 km au nord et avait appelé ses partisans à avancer sur Badgad. Une progression plus qu’inquiétante après la prise ces derniers jours de la ville de Mossoul et sa province, Ninive, ainsi que de plusieurs régions la province de Kirkouk et de Salaheddine. Ce déploiement «préventif» pourrait préfigurer la création d’une zone tampon face aux djihadistes, qui y regarderont à deux fois avant d’affronter ces robustes guerriers. Ces zones reviendront-elles un jour dans le giron du gouvernement central? Rien n’est moins sûr. Même si les Kurdes font état de «contacts permanents» avec Bagdad, leur progression ne s’est certainement pas faite avec l’assentiment du premier ministre Nouri al-Maliki, avec lequel les Kurdes ont d’exécrables relations. Une chose est sûre: cette poussée djihadiste et kurde accroît dangereusement la dislocation du pays. En effet, les rebelles sunnites menés par les djihadistes ont encore progressé dans la province d’al-Anbar, frontalière de la Syrie, ainsi que dans celle de Diyala, au nord-est de Bagdad, s’emparant jeudi soir de deux secteurs. Ils ont profité de l’étau militaire qui s’est desserré autour de Ramadi, qu’ils occupent partiellement, pour avancer près de Habbaniya, Hit et Haditha. Ils ont encore réussi à s’emparer de Doulouhiya, à 90 km seulement de la capitale. Retrouvez les dernières news sur le sujet sur le site du Monde.
Conquérir Mars
L’astronomie est une science fascinante, et notamment parce qu’elle permet aujourd’hui de se projeter dans un autre monde, celui de la conquête spatiale. C’est notamment le cas d’un scientifique qui vous entraine par delà les étoiles, pour rêver à un projet futur de conquête de Mars. En effet, Richard Heidmann n’est pas un homme comme les autres. Né en novembre 1943, cet ancien élève de l’école Polytechnique (promotion 1963), et de l’école Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace (promotion 1968). Breveté pilote de l’aviation légère de l’Armée de Terre, il a exercé l’essentiel de ses activités professionnelles au sein du groupe Snecma, dans la propulsion spatiale essentiellement. Il a d’abord participé à la genèse d’Ariane, avant de se vouer pendant de nombreuses années aux études de propulsion fusée. Puis il a exercé successivement les fonctions de responsable Qualité et de directeur des Programmes de la direction Grosse Propulsion à Liquides de Snecma-Moteurs, avant d’être nommé directeur Orientation Recherche et Technologie du groupe. Sur le plan associatif, il a pris ces dernières années une part active dans la promotion de l’exploration de Mars et de l’accès de l’homme à ce monde, en tant que président fondateur de l’association Planète Mars. Car Mars est la prochaine destination à conquérir. Certes désertique et glaciale aujourd’hui, et que l’on disait morte, mais qui ne serait en fait qu’en sommeil ! Mars sur laquelle d’énormes quantités d’eau ont coulé et vraisemblablement formé un océan, nous offrant ainsi l’opportunité d’en savoir plus sur les conditions d’apparition de la vie, et donc sur notre place dans l’univers. Mars, planète aux paysages incroyablement variés, d’une beauté sauvage. Planète ayant su conserver les témoignages d’un riche passé géologique, dont l’étude promet de nous faire mieux comprendre le fonctionnement de notre propre Terre. Monde riche en ressources enfin, permettant d’y installer des avant-postes scientifiques, auxquels succéderont une base développée et, un jour, une véritable colonie… Source : vol en apesanteur.
En voyage à Marathon
Qui se souvient de Marathon ? Pour beaucoup, il s’agit simplement du nom d’un type de course à pied. Et pourtant, une agence de voyage vous propose de vous replonger dans l’histoire et de vous emmener dans la plaine de Marathon, là où eu lieu une bataille épique. Récit d’histoire. La cause principale de la bataille de Marathon peut se situer en 511 av. J.-C., année ou Athènes chassa Hippias, qui depuis plusieurs années régnaient en tyran sur la cité. Quand Darius de Perse chercha à le rétablir dans ses fonctions, Athènes était alors impliquée dans la révolte des colonies grecques d’Ionie, en Asie Mineure, contre l’Empire perse. En 492 av. J.-C., Darius envoya une armée commandée par Mardonios conquérir la Grèce et son alliée, Érétrie. La flotte fut anéantie par une tempête, mais une autre, plus nombreuse encore, arriva dans l’ile l’année suivante puis sur le continent. Athènes envoya un coureur demander de l’aide à sa vieille ennemie, Sparte, mais les Spartiates refusèrent de partir en guerre pendant une fête religieuse. Athènes n’eut d’autre alliée que la petite cite de Platée. Les généraux athéniens étaient divisés fallait-il attaquer tout de suite ou attendre ? Ils finirent par marcher vers le nord et affronter l’envahisseur. Les armées se rencontrèrent dans la plaine de Marathon. Moins de 10000 hoplites (fantassins athéniens se heurtèrent à des dizaines de milliers de Perses adossés à la mer. Constatant l’absence de la cavalerie perse, le général athénien Miltiade lança une attaque surprise. Selon Hérodote, quelque 6 400 Perses perdirent la vie et seulement l92 Athéniens. Ce fut la première grande défaite des Perses depuis de nombreuses années : le pouvoir et la confiance en soi des Athéniens s’en trouvèrent renforcés. Si vous aimez l’histoire vraiment ancienne alors ce voyage est fait pour vous. Retrouvez plus d’informations sur le site Voyage Insolite.
La tension monte entre la Turquie et la Syrie
La tension monte entre les voisins Turcs et Syriens. Al Assad est de plus en plus retranchés alors que l’aviation Turque vient d’abattre un avion de chasse Syrien. Le pilote a pu s’éjecter et sauter avec son parachute, a précisé cette source. Le régime désigne par le terme « terroristes » l’ensemble des opposants et rebelles cherchant à renverser le président Bachar al-Assad. Pour sa part, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a félicité l’armée turque pour avoir abattu cet avion syrien et a prévenu que la riposte de la Turquie serait musclée en cas de violation de son espace aérien par la Syrie. La Syrie a dénoncé dimanche une « agression flagrante » en accusant la Turquie d’avoir abattu un de ses avions militaires dans la région frontalière de Kassab, dans le nord-ouest du pays. « Dans une agression flagrante, la défense antiaérienne turque a abattu un avion militaire syrien qui pourchassait les groupes terroristes à l’intérieur du territoire syrien à Kassab », a dénoncé une source militaire syrienne. Auparavant, le ministère syrien des Affaires étrangères avait dénoncé dans un communiqué une « ingérence » de la Turquie ces deux derniers jours dans la région de Kassab, où les combats entre forces gouvernementales et rebelles se poursuivaient depuis trois jours. Le ministère syrien a demandé au gouvernement d’Erdogan de « cesser son agression et son soutien au terrorisme », et de cesser d' »impliquer l’armée turque dans des aventures vaines contre la Syrie (..) qui souhaite la poursuite de bonnes relations bilatérales » avec la Turquie. N’empêche que s’ensuive des menaces. « Notre réponse sera forte si vous violez notre espace aérien », a déclaré M. Erdogan lors d’un meeting électoral. « La défense antiaérienne turque a visé un chasseur bombardier syrien alors qu’il frappait des régions dans le nord de la province de Lattaquié (ouest). L’appareil a pris feu avant de s’écraser en territoire syrien », avait indiqué plus tôt l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Source : avion de chasse.