Un séminaire incentive m’a permis de retourner aux Etats-Unis (dans le sud, en Louisiane et à la Nouvelle-Orléans, où j’étais déjà allé) la semaine dernière. La destination de rêve par excellence : l’Amérique est vraiment l’endroit où je préfère aller, niveau destinations. Et pas seulement pour l’atmosphère, mais aussi pour la cuisine. Les Etats-Unis ont la réputation en France d’être un pays pauvre en matière de cuisine (mais riche en graisse). Mais il faut vraiment n’avoir jamais mis un pied là-bas pour penser une chose pareille. Alors certes, la cuisine y est en général plus riche et plus sucrée. Mais si les Etats-Unis sont le pays de naissance du hamburger et de la malbouffe, c’est aussi un petit paradis pour les papilles. J’ai pu m’en rendre compte une fois de plus la semaine dernière. Si tous les Etats sont fiers de leur cuisine locale, aucune région n’est aussi fière de sa cuisine que le Sud. Et à raison, selon moi. Vous ne trouverez aucun endroit où se mélangent aussi bien, et depuis aussi longtemps, les cuisines anglaise, française, africaine, espagnole et indienne. Quelques exemples parmi d’autres ? Le slow-cooked barbecue (barbecue à cuisson lente) est l’une des plus grandes fiertés régionales. Le poulet frit est croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. Les biscuits (des petits pains) chauds et moelleux, le cornbread (pain de maïs), les patates douces, le chou cavalier et les fameux grits (gruau de maïs) accompagnent les plats du Sud. En dessert, on peut y savourer des gâteaux constitués de plusieurs couches (layered cakes) ou des Pecan Pies (tartes aux noix de pécan) et autres tartes à base de bananes et d’agrumes. On accompagne en général le tout avec du thé glacé sucré ou un mintjulep (cocktail bourbon-menthe) bien frais. La Louisiane se démarque par ses deux principales traditions culinaires : la cuisine cajun, que l’on trouve dans les bayous et qui marie des épices indigènes (telles que sassafras et piment), à la cuisine française traditionnelle. La cuisine créole, plus urbaine, est quant à elle typique de La Nouvelle-Orléans : on y savoure des plats roboratifs et très relevés tels que rémoulade de crevettes, chair de crabe sauce ravigote et gumbo (épais ragout de poulet, crustacés et/ou saucisse et okras, ou gombo). Si vous visitez un jour l’un de ces deux Etats (mais le conseil est valable pour tous les Etats-Unis, en fait), prenez le temps de goûter à la cuisine locale : vous verrez que la cuisine américaine est capable du pire, et aussi et surtout du meilleur ! C’est simple : au cours de ce séminaire incentive aux Etats-Unis, j’ai passé la plupart de mon temps à table ! J’ai adoré, et donc je partage avec vous l’adresse vers ceux qui ont organisé notre voyage incentive aux USA – suivez le lien – ils sont très bons.
Archives mensuelles : avril 2015
Quand Blackstone finance l’Ukraine
Le fonds d’investissement américain Blackstone devrait conseiller les créanciers privés de Kiev. Selon une information révélée lundi par le Financial Times, ces derniers devraient être assistés pour les négociations sur la restructuration de la dette du pays. Les créanciers privés de l’Ukraine, qui contrôlent environ 50% des obligations internationales de l’Ukraine, ont formé un groupe afin de peser dans les discussions sur les modalités de restructuration des 15 milliards de dollars de dette du pays qu’ils détiennent. Devant des discussions qui s’annoncent serrées, ils ont également fait appel aux conseillers du fonds d’investissement américain Blackstone, rapporte le Financial Times. Cette révélation fait suite à l’annonce, par la ministre ukrainienne des Finances Natalie Jaresko, de futures « consultations » avec les créanciers. Son but est de dégager un allègement de la dette ukrainienne de 15 milliards de dollars sur 4 ans. La ministre doit se rendre cette semaine aux États-Unis et en Grande-Bretagne pour y rencontrer les créanciers de Kiev, alors que la dette du pays a atteint 70 milliards de dollars en 2014 et devrait exploser cette année. La restructuration de la dette ukrainienne est pourtant déjà partie prenante d’un plan d’aide internationale global qui pourrait s’élever à 40 milliards de dollars. Dans le cadre de ce plan, le Fonds monétaire international a approuvé mercredi un prêt s’élevant, au total, à 17,5 milliards de dollars sur quatre ans. L’Ukraine en a touché vendredi la première tranche, d’un montant de 5 milliards de dollars.
Poutine et le nucléaire
« Crimée: Retour à la patrie ». C’est le nom d’un documentaire diffusé dimanche au soir en Russie. qui évoque l’action de Vladimir Poutine en Crimée depuis le début du conflit et son annexion. Ce dernier se présente en sauveur de la région. « Bien sûr, nous ne pouvions pas savoir immédiatement (quelle serait la réaction à cette annexion). De fait, dans les premières étapes, je devais guider nos forces armées. Pas seulement les guider, leur donner des ordres », explique Vladimir Poutine. Interrogé pour savoir s’il était prêt à mettre les forces nucléaires russes en alerte, il répond: « nous étions prêts à le faire », face « à la tournure la plus défavorable qu’auraient pu prendre les événements ». Le renversement de Viktor Ianoukovitch, alors président ukrainien, a été presque immédiatement suivi par une intervention militaire russe dans la péninsule de Crimée qui abrite le port stratégique de Sébastopol. Le chef de l’Etat russe a expliqué dans le documentaire que son pays a sauvé la vie de ce dernier et qu’il s’agit d’une « une bonne action »