Il n’y a pas à dire, nous avons un ambassadeur de l’élégance française

Tourner Kazakh son sport favori

JE POSE ÇA LÀ – Beaucoup ont d’abord cru à un fake. Et puis non. Rapidement, il a fallu se rendre à l’évidence : cette photo de François Hollande en chapka et pelisse brodée assortie de fourrure est bel et bien véridique. Mieux, elle a été prise et diffusée sur Instagram par les services de la présidence du Kazakhstan (un post aujourd’hui indisponible).

Dès vendredi 5 décembre au soir, le cliché tourne massivement sur Twitter. On apprend ce samedi que le service communication de l’Élysée est colère. Cette photo de lui-même arborant le cadeau qu’il vient de recevoir, François Hollande n’a pas pu y échapper. Et son équipe n’a pas eu non plus l’occasion d’y mettre son veto, comme l’explique France Info :

François Hollande n’aurait pas pu échapper à la photo, selon son entourage. Autour de lui ni conseiller, ni journaliste, ni garde du corps, François Hollande n’a pas vraiment le choix.C’est le photographe officiel du président Noursoultan Nazarbaiev qui prend le cliché. La photo est ensuite publiée dans la nuit sur le compte Instagram du service de presse kazakh.

[…] Les services de presse français ont, semble-t-il, découvert la photo ce samedi matin. Officiellement ils affirment que François Hollande ne pouvait échapper à la tradition, officieusement ils sont furieux, la photo est déjà ce matin la risée du web…

Un détail aurait cependant dû mettre la puce à l’oreille des services présidentiels français : avant le voyage, leurs homologues kazakhs leur avaient demandé le tour de tête de François Hollande. « L’Élysée en avait profité pour demander qu’il n’y ait ni essayage, ni photo », affirme RTL. Photo il y aura pourtant, vendredi, au sortir de l’entretien privé entre les deux chefs d’État.

La journaliste de France Info précise qu’il s’agit-là d’un cadeau réservé aux « invités de marque » :

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Comme certains l’ont fait remarquer, tous les dirigeants étrangers en visite à Astana n’ont pas eu cet honneur :

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De son côté, le président français a offert au président kazakh « une grande boîte en bois précieux en sycomore pour ranger des boutons de manchette, par exemple, et fabriquée par des artisans français », explique encore France Info. .

Après son voyage au Kazakhstan, François Hollande a décidé de faire escale à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Peu de chances, toutefois, qu’il utilise sa toute nouvelle chapka pour se protéger du froid moscovite.

Source : Le lab politique

Manifestations contre le chômage et la précarité

SAMEDI 6 DECEMBRE 2014, MANIFESTATIONS DES CHÔMEURS, INTERMITENTS & PRECAIRES à Paris et dans d’autres villes :

  • Paris – 14h place Stalingrad (voir l’appel)
  • Toulouse – 14h30 Place Esquirol (voir l’appel)
  • Clermont-Ferrand – 14h30 Place de Jaude
  • Marseille – 14h30 Vieux Port, contre la précarisation, justice sociale
  • Besançon à 15 h à l’angle de la rue Luc Breton et de la rue des granges (voir l’appel)
  • Orléans -15h Rassemblement sur le Parvis de la Cathédrale
  • Bordeaux – 15 H, Place de la Victoire

Voir aussi

– Le tract de l’Initiative Communiste-Ouvrière

Le communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière

La nouvelle commission européenne veut abandonner le projet de régulation bancaire (quelle surprise !)

Le commissaire, Britannique aux services financiers, Jonathan Hill envisage l’abandon du projet de séparation des activités bancaires si le soutien des États membres ne remonte pas d’ici un an.

L’Union européenne pourrait renoncer purement et simplement à obliger les banques à séparer leurs activités les plus risquées du reste de leurs actifs en raison de l’opposition de plusieurs de ses États membres.

Jonathan Hill, le nouveau commissaire, britannique, chargé des services, a écrit dans une lettre à Frans Timmermans, le premier vice-président de l’exécutif communautaire, qu’il était nécessaire d’évaluer la réalité des progrès envisageables sur ce dossier.

Séparation des activités de trading les plus risquées

La séparation forcée des activités de trading les plus risquées des banques permettrait, selon ses promoteurs, de prévenir la contagion en cas de crise financière et de protéger les déposants.

Mais cette proposition, controversée dès le départ, a fait peu de progrès à Bruxelles, certains pays membres de l’UE et la Banque centrale européenne (BCE) estimant que sa mise en œuvre pourrait perturber le fonctionnement des marchés et handicaper le financement de l’économie.

La Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, qui regroupent la majeure partie des actifs bancaires de l’Union, ont dans l’intervalle entrepris chacune de leur côté d’appliquer une réforme du secteur bancaire.

Abondon du projet ?

Abandonner le projet de l’UE « pourrait être une option l’an prochain si le soutien des pays membres ne remonte pas », écrit Jonathan Hill dans sa lettre à Frans Timmermans, dont Reuters a pris connaissance. Il juge toutefois « prématuré » de retirer dès maintenant le projet.

Le Parlement européen, généralement plus dur que la Commission sur ce type de dossier, s’opposerait sans doute à un abandon définitif du projet.

Jonathan Hill risquerait en outre de se voir accusé, en tant que Britannique, de favoriser le secteur financier de son pays d’origine, opposant de premier plan à la séparation.

Dans sa lettre, le commissaire se prononce néanmoins en faveur d’une évaluation globale de l’impact de toutes les réformes mises en œuvre depuis la crise financière de 2007, ce que refusait son prédécesseur français Michel Barnier.

Les banques réclament depuis longtemps déjà une telle évaluation, dans l’espoir qu’elle conclue que le durcissement de la réglementation entrepris depuis la crise a eu pour effet de renchérir le coût du crédit.

La priorité de Jonathan Hill va à la création d’un « marché unique de capitaux » censé aider les entreprises à se financer et réduire la dépendance de l’économie européenne aux financements bancaires. Il prévoit de lancer des consultations sur ce projet début 2015 et de présenter un projet détaillé au troisième trimestre de l’an prochain.

Infos importantes sur la situation en Grèce!

Alors que les médias européens n’en parlent pas du tout, n’hésitez pas à faire circuler, merci de votre soutien. Yannis Youlountas 

Résumé : 
Les manifestations, émeutes et occupations se multiplient chaque jour à Athènes et ailleurs en Grèce, depuis fin novembre. Notamment à cause de la tyrannie du pouvoir à l’égard de Nikos Romanos, jeune prisonnier de 21 ans en grève de la faim, privé de la possibilité d’étudier et particulièrement maltraité. Nikos est, de surcroît, l’ami d’enfance d’Alexis Grigoropoulos, tué le 6 décembre 2008, à l’âge de 15 ans, par un policier dans le quartier d’Exarcheia à Athènes, ce qui avait provoqué un mois d’émeutes retentissantes dans toute la Grèce. Nikos est naturellement devenu le nouveau symbole de toutes les violences actuellement subies par la population, mais aussi du profond désir de lutter, quelle que soit la forme, et de refuser la torpeur et la résignation.

Photos 
envoyées par Yannis Youlountas depuis Athènes (Yannis est membre de l’assemblée de réoccupation de l’Ecole Polytechnique et tourne également, caméra au poing, au cœur des événements, avec l’appui des insurgés).

ATHÈNES SUR UN VOLCAN

Six ans après le mois de décembre 2008, l’atmosphère est à nouveau insurrectionnelle à Athènes et ailleurs en Grèce. Tous les ingrédients sont réunis pour faire du mois de décembre 2014, peut-être, un grand moment historique. Jusqu’à quel point et à quelles conditions ?

Depuis la fin du mois de novembre, les manifestations, émeutes, actions ciblées et occupations se multiplient un peu partout en Grèce (dans le silence total des medias européens, plus que jamais des merdias à boycotter ou à bloquer et occuper). La cause principale est la situation du jeune prisonnier anarchiste de 21 ans, Nikos Romanos, qui est devenu un symbole de toutes les violences actuellement subies par la population, mais aussi du profond désir de lutter, quelle que soit la forme, et de refuser la torpeur et la résignation.

Nikos, l’ami d’Alexis Grigoropoulos, symbole des émeutes de 2008 

Nikos est l’ami d’enfance d’Alexis Grigoropoulos, assassiné à l’âge de 15 ans par un policier dans le quartier d’Exarcheia à Athènes. Un quartier réputé pour ses révoltes historiques et ses nombreuses initiatives autogestionnaires et solidaires. Un quartier dans lequel la liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas des mots jetés à l’abandon au frontispice de monuments publics glacés de marbre. Nikos a vu son ami mourir dans ses bras le soir du 6 décembre 2008. Profondément révolté, il s’est par la suite engagé dans l’anarchisme révolutionnaire et a dévalisé une banque pour financer son groupe qualifié de terroriste par le pouvoir. Après avoir été torturé, notamment au visage, lors de son arrestation, il a finalement réussi à obtenir son bac en prison, mais se voit aujourd’hui refuser la possibilité de poursuivre ses études. C’est pourquoi, depuis le 10 novembre dernier, Nikos est en grève de la faim. Son état s’est progressivement dégradé, notamment au niveau cardiaque, malgré ses 21 ans, et il a été transféré sous haute surveillance à l’hôpital Gennimatas d’Athènes devant lequel manifestent régulièrement des milliers de personnes qui parviennent parfois à dialoguer avec lui à travers les grilles de sa fenêtre (voir la première photo de l’article connexe, dans la même rubrique). En solidarité avec Nikos, un autre prisonnier politique, Yannis Michailidis, s’est mis en grève de la faim le 17 novembre au Pirée, suivi par deux autres, Andreas Dimitris Bourzoukos et Dimitris Politis, depuis le 1er décembre. Le gouvernement grec vient de confirmer son refus de permettre à Nikos de poursuivre ses études et préfère le laisser mourir, non sans faire preuve d’ironie. Des petites phrases assassines et provocatrices qui ne font qu’augmenter la colère populaire et les nombreuses protestations des organisations anarchistes et antiautoritaires jusqu’à celles de SYRIZA, principal parti de la gauche critique, qui est annoncé vainqueur des prochains élections en Grèce. Bref, le contexte politique est particulièrement tendu, à tous points de vue.

L’Ecole Polytechnique, symbole de la chute de la dictature des Colonels 

Dans cette ambiance de fin de règne, parmi d’autres initiatives solidaires, l’Ecole Polytechnique est à nouveau occupée depuis le premier décembre, 41 ans après avoir défié avec succès la Dictature des Colonels en novembre 1973, au cours d’une occupation similaire pour défendre une radio libre qui s’opposait au régime autoritaire. Les CRS suréquipés viennent d’échouer par deux fois dans leurs tentatives de nous déloger, notamment le 2 décembre au soir, à la fin d’une manifestation fleuve qui s’est terminé avec plusieurs banques dégradées ou brûlées. Parmi d’autres obstacles de circonstance, un bus a même été transformé en barricade incandescente sur l’avenue Stournari, à Exarcheia (voir les photos dans l’article connexe), et les affrontements ont duré une bonne partie de la nuit. Douze insurgés arrêtés ont été violemment frappés, au point que trois d’entre eux souffrent de fractures du crâne. L’occupation de l’Ecole Polytechnique n’a pas cédé, malgré le deversement de quantités énormes de gaz lacrymogène depuis l’extérieur, tel du napalm sur toute la zone devenue une zone à défendre. Une ZAD jumelée, ces dernières heures, avec d’autres ZAD dans le monde, notamment celles de NDDL et du Testet en France qui ont rapidement transmis leur soutien fraternel, ainsi que de nombreuses personnes et organisations de France et d’ailleurs (soutiens que j’ai tous affichés sur l’un de nos murs et annoncés en assemblée à tous les compagnons et camarades).

Ce soir-là, alors que la distribution solidaire de sérum, de mallox et de citrons battait son plein, j’ai remarqué plus de filles que jamais parmi les insurgés (voir la photo de « l’autre statue de la liberté » dans l’article connexe) et une diversité à tous les niveaux qui augure d’une ampleur et d’une radicalité sans précédent. J’ai vu et ressenti une détermination et une fraternité rarement rencontrées jusqu’ici, dans mes voyages en Grèce et ailleurs, là où l’humanité ne se résoud pas à vivre à genoux et tente, diversement, de se lever. J’ai vu la vie s’organiser autrement dès le lendemain et la chaleur des barricades se transformer en chaleur des cœurs parmi les occupants de l’Ecole Polytechnique et d’ailleurs.

Rien n’est fini, tout commence ! 

Car durant ces dernières heures, les lieux d’occupations se sont multipliés, rappelant le processus de décembre 2008 qui avait amené la Grèce à connaître les émeutes sans doute les plus puissantes en Europe depuis plusieurs dizaines d’années (sans toutefois parvenir à renverser un pouvoir qui s’était finalement maintenu de justesse, notamment en distillant la peur et la désinformation dans les médias). Des occupations de bâtiments publics et de groupes financiers, de chaînes de télévision et de radios, d’universités et de mairies, depuis Thessalonique jusqu’à Héraklion. Des occupations toujours plus nombreuses, ainsi commentées par Yannis Michailidis dans son dernier communiqué de gréviste de la faim, très relayé sur Internet : « c’est ce qui brise la solitude de ma cellule et me fait sourire, parce que la nuit de mardi [2 décembre], je n’étais pas prisonnier, j’étais parmi vous et je sentais la chaleur des barricades brûlantes ». Avant de conclure avec une phrase rappelant le titre du dernier livre de Raoul Vaneigem : « Rien n’est fini, tout commence ! »

Une émotion immense 

Parmi les événements qui m’ont également marqué ces jours-ci, certaines assemblées de collectifs ont montré à quel point la tension est à son comble. Notamment celle de l’occupation de l’Ecole Polytechnique dans la soirée puis toute la nuit du 3 au 4 décembre. Une assemblée qui a duré plus de 9 heures, jusqu’à 5h30 du matin. Certes, quelques divergences ont justifié cette durée jusqu’au consensus finalement trouvé au petit matin et je ne rentrerai évidemment pas dans les détails de ce qui s’est dit, notamment pour ce qui est des projets en cours. Mais je peux témoigner d’une atmosphère électrique ponctuée de longs silences qui en disent long. Je peux vous dire également que le grand amphi de l’Ecole Polytechnique était, une fois de plus, plein à craquer, avec des compagnons et des camarades debout et assis un peu partout, devant des murs fraichement repeints de graffitis. Je peux vous dire que la présence du papa de Nikos Romanos, assis au milieu de la salle, avec sa chevelure longue et grise et son regard profond et digne, ne pouvait que contribuer à une émotion déjà immense, alors que son fils se rapproche chaque jour d’une mort certaine.

« Agir comme si notre propre vie était en jeu… » 

Le stress et la nervosité, la gravité du moment, l’importance des enjeux, faisaient fumer presque tout le monde beaucoup plus qu’à l’habitude, au point que j’en étais presque à regretter l’irritation causée par les gazs lacrymogènes dans les rues alentours. Parmi les paroles qui ont résoné : « ce n’est plus l’heure de mettre la pression, mais de rentrer en insurrection » ou encore des appels à « agir comme si notre propre vie était en jeu, car en vérité, c’est bien le cas pour nous tous qui vivons comme damnés, comme des esclaves, comme des lâches » ; « il faut retrouver pleinement confiance en nous-mêmes pour parvenir à redonner partout confiance aux gens et, en particulier, pour rassembler les laissés pour compte qui devraient être les premiers à descendre dans la rue, au lieu d’attendre que la libération vienne du ciel ». J’ai aussi parfois entendu des paroles jusqu’au boutistes que je ne préciserai pas ici, mais qui témoignent bien du ras-le-bol immense qui traverse une grande partie de la population et la conduit à tout envisager pour se libérer des tyrans du XXIème siècle.

Des tags à la mémoire de Rémi Fraisse 

J’ai vu un ancien de 1973 avoir les larmes aux yeux et songer que nous vivons peut-être un autre moment historique. J’ai lu d’innombrables tags en soutien à la grève de la faim de Nikos Romanos, mais aussi à la mémoire de Rémi Fraisse, tué par le bras armé du pouvoir sur la ZAD du Testet.

Cette nuit encore, à la veille du 6 décembre très attendu, avec une grande inquiétude par les uns et avec un profond désir par les autres, le quartier d’Exarcheia est encerclé par les camions de CRS (MAT) et les voltigeurs (Delta, Dias). Plusieurs rues sont barrées. On ne peut entrer et sortir d’Exarcheia que par certaines avenues, plutôt larges et très surveillées. La situation prend des allures de guerre civile et rappelle certaines régions du monde. A l’intérieur du quartier, comme dans beaucoup d’autres coins d’Athènes, la musique résonne dans le soir qui tombe : du rock, du punk, du rap, du reggae, des vieux chants de lutte. Dans l’Ecole Polytechnique, on a même installé deux immenses enceintes du côté de l’avenue Patission et on balance ces musiques pour le plus grand bonheur des passants qui nous soutiennent et lèvent parfois le poing ou le V de la victoire tant désirée. D’autres baissent la tête et ne veulent pas y croire, ne veulent pas voir, ne veulent pas savoir, murés dans la prison d’une existence absurde et pauvre à mourir d’ennui, si ce n’est de faim.

Le spectacle d’un monde à réinventer 

Ici, ça dépave, ça débat, ça écrit sur les murs et sur les corps, ça chante, ça s’organise. La fête a déjà commencé ! Certes, elle est encore modeste et incertaine, mais une nouvelle page de l’histoire des luttes est peut-être en train de s’écrire à Athènes et au-delà. Une nouvelle page qui ne pourra s’écrire qu’en sortant de chez soi, par-delà les écrans, les « j’aime » des réseaux sociaux et le spectacle d’un monde tout entier à réinventer. Une nouvelle page qui ne pourra s’écrire qu’ensemble, en se débarrassant de la peur, du pessimisme et de la résignation.

Rester assis, c’est se mettre à genoux.

 

 

Un vol en parapente très pimenté !

A l’occasion d’un vol en parapente dans les Pyrénées-Atlantiques, j’ai découvert un petit village surprenant : Espelette. Magnifique à contempler depuis les hauteurs, ce village m’a donné envie de le découvrir à pied avant de prendre le chemin du retour. Espelette est un nom qui résonne dans le monde entier comme synonyme de piment. Non seulement parce que c’est là qu’est cultivé ce petit condiment rouge, maias parce que c’est également là qu’il est transformé, devenant de la poudre ou de la sauce, exportée à travers toute la planète. C’est là qu’il a obtenu en 2000 le classement AOC. Situé à une trentaine de kilomètres au sud ouest de Biarritz, ce village est en soi une curiosité, puisqu’il est tout entier dédié à ce condiment ! Les façades blanches des maisons d’Espelette sont en effet recouvertes de véritables guirlandes de piments rouges ! Accrochés sur des kilomètres de fil, ces piments séchant sous le soleil chaud du Pays basque sont visiblement la fierté du village en en sont devenus l’emblème. Tous les volets du village, toutes ses balustrades, arborent une peinture rouge vif, comme un hommage permanent à ce piment qui a rendu ce coin du monde célèbre. Cette couleur éclatante contraste avec le vert surnaturel de la verdure, présent dans les arbres et les lierres grimpants des façades. L’espelette y est davantage qu’un emblème : c’est presque une religion ! Mais ce n’est pas tout, car il y a aussi l’église du village, installée en hauteur, avec son imposant clocher-porche qui lui donne un air de place forte. Son clocher ressemble d’ailleurs plus à une tour carrée, presque à un donjon. A l’intérieur, parmi les éléments décoratifs, j’ai aussi découvert un retable magnifique et quelques tableaux. Enfin, sur une autre hauteur, j’ai pu découvrir le château d’Espelette avec sa tour d’angle qui lui donne un aspect plutôt aristocratique, alors qu’il est devenu le siège de la représentation républicaine : c’est en effet un château-mairie ! Je ne pense pas qu’il soit possible de quitter la ville sans avoir acheté au moins quelques-uns de ses piments rouges. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai pas résisté… Il ne me reste plus qu’à trouver des recettes dans lesquels les utiliser. Vu la taille de la grappe de piments que j’ai achetée, je risque de manger épicé pendant les trois prochaines années. Si vous allez là-bas, découvrez le village lors d’un vol en parapente, mais évitez d’y mettre les pieds. La fièvre du piment rouge est apparemment contagieuse. Suivez le lien pour en savoir plus sur ce baptême en parapente.

En souvenir de St Félicien

Vers 23 heures, la quiétude de la région entre Saint Félicien et Pailhares est troublée par une sourde détonation, suivie d’une gerbe de flammes visibles à plusieurs lieues à la ronde. Des recherches sont entreprises, dans la nuit, pour localiser ce qui peut correspondre à la chute d’un avion. Le sergent-chef Michel FLASSEUR, qui s’est éjecté, est retrouvé, presque indemne, au lieu dit « Le Moulin du Gaillard » à proximité de Saint Félicien. C’est ainsi qu’il indique aux gendarmes qu’il pilotait le « Mirage III C » numéro 17, appartenant à la 5ième Escadre de chasse basée sur le terrain d’Orange-Caritat, et qu’il s’est éjecté après collision avec un « Fouga Magister » de la même unité, qui était engagé dans un exercice d’interception de nuit. Les débris de l’appareil sont retrouvés sur la commune de Pailharès. Le deuxième appareil, « Fouga Magister CM 170 » numéro 22, piloté par l’adjudant Guy TINC, avec pour navigateur le lieutenant Jacques IBERT, s’écrase sur la commune de Vaudevant, à 5 kilomètres du point de chute du MirageIII C. Le lieutenant IBERT, qui a sauté en parachute, est retrouvé au petit matin grièvement blessé, sur la commune d’Etables, au lieu dit « La Culas », environs de Colombier le Vieux. A 500 mètres de l’appareil, gît le corps sans vie de l’adjudant TINC. .

Obèses ou pas les Français ?

Les taux d’obésité et de surpoids en France sont parmi les plus bas de l’OCDE, mais ils ont augmenté de façon régulière. Environ une personne sur 8 est obèse en France, et 40 % de la population est en surpoids (y compris obèse). Les données les plus récentes montrent que la proportion d’adultes en surpoids a augmenté un peu plus vite que les anciennes projections de l’OCDE (celles-ci avaient prédit une croissance du taux de surpoids de 1.3% par an jusqu’en 2020, supposant que les tendances passées observées sur le long terme continueraient de croître sans relâche). Les taux d’obésité ont-eux augmenté plus fortement que les anciennes projections. D’importantes disparités socioéconomiques en termes d’obésité existent chez les hommes et les femmes. Les femmes ayant un faible niveau d’éducation en France ont deux fois plus de risque d’être obèse que les femmes les plus éduquées. Contrairement à la plupart des pays de l’OCDE, des disparités significatives sont aussi observées chez les hommes. Les hommes les moins éduqués ont une probabilité d’obésité 1.8 fois plus élevée que les plus éduqués. Au cours des dernières années, les taux d’obésité ont crû dans tous les groupes d’éducation (Figure 2), mais ils ont augmenté plus rapidement chez les hommes moins éduqués, conduisant à une augmentation des disparités dans les dernières années. Les taux de surpoids et obésité infantiles sont aussi relativement bas en France, comparé aux autres pays de l’OCDE et pays partenaires. Les données internationales collectées par IASO (International Association for the Study of Obesity) montrent que 15% des enfants sont en surpoids ou obèses en France, comparé à 23% des garçons et 21% des filles en moyenne dans les pays de l’OCDE. C’est quand même une bonne nouvelle.