En 2009, des chercheurs en psychologie de la Keele University, en Angleterre, ont trouvé que dire des gros mots permettait de mieux résister à la douleur. Ils ont depuis continué à mener des recherches sur les avantages qu’il y a à dire des obscénités, et leur dernière étude montre que dire des gros mots donne de la force en plein effort physique. Pour arriver à cette conclusion, ces chercheurs ont demandé à vingt-neuf participants de faire du vélo d’appartement et à cinquante-deux autres de mener un exercice de force avec leur main. Le test physique a été fait une fois sans jurons et une autre fois en disant des gros mots (choisis par les participants eux-mêmes). «Lorsque nous avons dit aux gens de répéter un juron ou un mot neutre pendant qu’ils pédalaient, nous avons observé une augmentation de performance avec le juron», explique le chercheur Richard Stephens à Wired. En tout, la puissance physique augmentait de 3% sur 30 secondes. Lors du test de force de la main, la puissance augmentait en moyenne de 8% lorsque le cobaye disait des gros mots. Selon Stephens, qui va présenter cette étude à la conférence annuelle de la British Psychological Society, c’est assez pour qu’il ne s’agisse pas d’un effet aléatoire. Stephens et ses collègues ne savent pas encore quelle est la cause de cet effet, mais ils ont quelques hypothèses: «Peut-être s’agit-il d’une désinhibition générale. Dire des gros mots peut être libérateur, vous êtes moins coincé, moins prudent. Le bénéfice vient peut être de là.» L’autre facteur a à voir avec la précédente étude selon laquelle lâcher des obscénités rend plus résistant à la douleur. Or, si la personne gère mieux la douleur pendant l’effort, il est possible qu’elle soit plus performante.
Archives mensuelles : mai 2017
Les petits plats
C’est bizarre, tout de même. La semaine dernière, j’ai fait un cours de cuisine à Biarritz. Ca n’a sans doute rien d’étrange à première vue, mais lorsque je l’ai relaté à une amie, il a eu un tel fou rire qu’il a failli s’étouffer. Parce que jusqu’à tout récemment, la cuisine était en ce qui me concerne aussi mystérieuse que l’horizon d’un trou noir. Pendant des années, j’ai toujours détesté tout ce qui touchait à la cuisine. Ca finissait le plus souvent de la même façon :. Et elle n’avait pas besoin de me le répéter ! Aujourd’hui, j’ai du mal à comprendre cette peur panique. Cuisiner me semblait juste abracadabrantesque, j’étais pris d’un doute affreux pour les trucs les plus simples.Lorsque ma femme s’absentait, elle savait qu’elle retrouverait une pile de cartons à pizzas vides lorsqu’elle rentrerait. j’étais obligé de cuisiner, j’avais tout l’air d’ un pigeon devant un Rubix Cube. Et lorsque ma douce me demandait de l’aider, elle s’en mordait les mains généralement. Quand j’avais fini, il y en avait jusqu’au plafond. Au final, ma chère et tendre finissait par me virer de la cuisine, préférant travailler seule. Ce qui n’était bien entendu pas l’objectif visé, mais ne me déplaisait pas pour autant. 🙂 Maintenant, je ne saisis plus très bien pourquoi je réagissais comme ça. Le fait de cuisiner me paraissait trop compliqué, j’hésitais, même avec les trucs les plus simples. Et puis, il y a quelques mois, un déclic s’est produit en moi. Peut-être est-ce à force de regarder le chef Etchebest engueuler des cuisiniers. Un jour, donc l’envie m’a pris de cuisinier le repas du soir. Il n’y avait là rien de bien complexe, a priori : un gratin de courgettes. Ca a été une catastrophe que mon plat a fini à la poubelle. Mais quelques jours plus tard, je me suis lancé dans un autre plat. Puis un autre. Ma femme a pas mal maigri tellement mes plats étaient atroces, mais tout doucement, j’ai commencé à avoir les bases. Du coup, ma femme m’a finalement proposé ce cours de cuisine à Biarritz. Je n’y suis certes pas devenu un un cuisinier d’exception, mais je suis aussi fier qu’un enfant ayant reçu sa ceinture jaune de judo ! A lire sur le site de ce de cours de cuisine.