Conférence de Londres sur l’économie

L’intensification des relations de service dans l’économie constitue, avec la globalisation, le grand changement structurel des activités productives. Ce processus de « tertiarisation » s’est traduit en particulier par l’importance accrue dans l’activité et l’emploi des services relationnels, c’est-à-dire les services basés sur l’interaction directe entre prestataire et destinataire (Roustang, 1987). Dans ce contexte, des innovations émanant de la société civile se sont manifestées dans toute l’Europe, prenant pour la plupart les formes associative et coopérative. L’importance prise par ces initiatives dans des domaines tels que la santé, les services sociaux, la culture et les loisirs atteste des enjeux associés dans les pays européens à une nouvelle dynamique d’économie solidaire. Cette contribution a d’abord pour objet de cerner cette réalité, mais elle souligne ensuite la confusion dont atteste le recours à différentes terminologies, reflétée dans les avancées et limites de la reconnaissance par l’Union européenne. Dans les pays Scandinaves, de nouvelles organisations ont montré une façon d’agir différente de celle des associations traditionnelles1. Se détournant d’une approche politique et culturelle hégémonique dans les années 1970, elles ont proposé dans les années 1980 « de nouvelles formes organisationnelles et des solutions aux problèmes sociaux locaux ». Parmi celles-ci figurent les organisations dites de « promoteurs de projets » au Danemark constituées à partir de l’implication forte d’une ou plusieurs personnes et les coopératives dans la garde d’enfants en Suède. Dans ce pays, en 1994, 1768 structures non municipales de garde étaient en fonctionnement accueillant. 12 % des enfants bénéficiant de structures d’accueil et parmi celles-ci 1020 étaient des coopératives de parents et 117 des coopératives de travailleurs (Pestoff, 1997, 1998). La forme coopérative et associative participe dans ce contexte autant à un redéploiement des services existants qu’à la création de nouveaux services. La « coopératisation » des services sociaux (Lorendahl, 1997 ; Pestoff, 1998) répond avant tout à une visée d’accroissement du rôle des usagers, tels les parents pour l’organisation de l’accueil de leurs enfants, et elle a été admise sous la pression des contraintes financières s’exerçant sur le secteur public. Source: séminaire Londres.

Londres

Quand Marx était à Londres

Alors que la France s’enfonce toujours plus dans la crise et que l’on nous parle de capitalisme, de communisme et d’autres mots en « isme », j’aimerais revenir sur l’essence de ce clash grâce à un séjour éclairant à Londres dans le cadre d’un séminaire. J’ai pu découvrir la profondeur de ces divergences économiques au cœur de la capitale européenne du capitalisme, en allant à la rencontre de Marx, qui a séjourné à Londres, et y a écrit son fameux Capital. En 1867, le premier volume du Capital de Marx fut publié en allemand. C’était un long traité d’économie politique qui déclarait que le moteur du capitalisme était l’aliénation et l’exploitation des travailleurs. Marx soutenait que les employeurs payaient le travail des ouvriers a sa valeur marchande alors que la valeur finale des marchandises produites excédait la valeur accordée aux travailleurs. Les employeurs s’emparaient de cette plus-value en arguant du fait que comme propriétaires du capital ils avaient droit aux profits. Cela augmentait le capital détenu par les employeurs et perpétuait les conditions dans lesquelles le capitalisme continuerait à exploiter les travailleurs. Le Capital met l’accent sur la structure et les contradictions internes du système capitaliste. Ce faisant, il ne pousse pas à la révolution. Selon Marx, si les conditions appropriées sont réunies, les cycles successifs de croissance et d’effondrement peuvent créer les conditions de la révolution ou, tout du moins, de la transition vers un nouveau mode de production. Le Capital est une tentative d’analyser l’économie politique jusqu’a pouvoir en donner une représentation dialectique et offrir ainsi une justification scientifique au mouvement ouvrier moderne. L’objectif de Marx était de montrer comment le capitalisme pourrait être le précurseur naturel d’une nouvelle forme de production, socialiste, dans laquelle les travailleurs contrôleraient les moyens de production. Karl Marx mourut avant que les deux autres volumes du Capital ne soient publiés en 1883 et 1885, mais l’œuvre majeure du philosophe et théoricien allemand est toujours considéré comme l’apogée scientifique des arguments exposés dans Le Manifeste du parti communiste. Ce que l’on ne dit que rarement, et que j’ai découvert lors de notre séminaire à Londres, est que Marx a vécu à Londres, où il était entretenu par sa belle famille. Loin d’avoir des sous, Marx a ainsi assouvi son besoin d’évacuer en rédigeant le Capital alors même qu’il était entretenu financièrement par sa femme. Tout cela on le sait grâce à l’agence qui nous a fait découvrir cette autre facette de Marx, que l’on raconte peu. Il faut venir donc à Londres pour avoir l’autre aspect de la vérité. Si cela vous intéresse, allez sur le site de l’agence qui pourra vous organiser également votre séminaire à Londres.