un Hard Rock Cafe pour Bruxelles

Le Hard Rock Cafe bruxellois ouvrira début août, ont indiqué les responsables qui avaient convié la presse pour présenter quelques-uns des souvenirs musicaux qui orneront les murs du nouvel établissement. Officialisée en début d’année, la venue de Hard Rock Cafe sur la Grand-Place De Bruxelles devrait réjouir touristes et Bruxellois amateurs de musique et de cuisine américaine. L’ouverture officielle, prévue dans le courant du mois d’août, interviendra plus de 15 ans après la disparition d’une enseigne à Anvers. La Groenplaats avait en effet brièvement accueilli un Hard Rock Cafe, mais le franchisé avait fini par perdre les faveurs de la chaîne floridienne. À Bruxelles, c’est la société Hard Rock International qui assure directement la gestion. La chaîne n’exclut pas de procéder à d’autres ouvertures dans le pays en fonction du succès rencontré par la version bruxelloise.

« Le lieu contribuera à donner un certain retentissement à Bruxelles. Cette installation constitue une évolution pour une ville qui pouvait avoir une image de capitale européenne parfois ennuyeuse », a commenté l’échevin du Tourisme de la Ville, Philippe Close. Ce dernier a précisé que les designers de la chaîne américaine, dans leurs travaux de restauration, avaient tout fait pour respecter au mieux l’intérieur de cette maison du XVIIe siècle, classé depuis 2002. Les travaux nécessaires à cette restauration se chiffrent en « millions de dollars », selon les responsables. Le nouvel établissement bénéficiera d’une superficie de 540 mètres carrés répartis sur plusieurs étages. Tous les niveaux seront décorés de pièces de collection ayant appartenu à des artistes allant d’Elvis Presley à Shakira. Une chemise portée par Bono (U2), un déshabillé en dentelle de Madonna, un collier fétiche de Jimi Hendrix ou encore un maillot de football porté par Noel Gallagher (Oasis) lors d’une tournée, soit au total entre 80 et 100 souvenirs musicaux, seront exposés. Autre nouveauté, le HRC devrait proposer des cours de cuisine à Bruxelles sur la thématique américaine avec des plats tels que le Surf & Turf ou encore le classic burger pour tous les amateurs du genre.

Scission de BHV

Voter la scission de BHV, qui a apporté tant de « malheurs » à la classe politique belge, un vendredi 13, fallait pas être superstitieux !! Le problème Bruxelles-Hal-Vilvorde ne met pas fin aux contentieux communautaires pour autant. Bart De Wever attend son heure.
On saura vite si voter la scission de BHV un vendredi 13 porte la poisse ou pas, à ceux qu’ils l’ont voté ! Il est tout d’abord évident que la Belgique n’en a pas terminé avec ses tensions communautaires. Les CD&V Peeters et Beke ont rappelé dès avant le vote sur Bruxelles-Hal-Vilvorde, qu’une nouvelle réforme de l’Etat serait nécessaire. Sans avancer de nouvelles revendications, d’ailleurs, juste pour le principe, en quelque sorte.

Les différents votes autour de BHV devront être prolongés par des mises en œuvre très délicates. Ainsi notamment, la réorganisation de l’arrondissement judiciaire va coûter cher et la Justice peine déjà à trouver des moyens. Reste aussi à faire accepter les magistrats francophones à Hal-Vilvorde ! Dans quelle langue, les bourgmestres de Linkebeek, Crainhem ou Wezembeek-Oppem enverront les convocations électorales ? Si, comme d’accoutumée, ils le font dans la langue de l’électeur, leur ministre de tutelle (le N-VA Geert Bourgeois !) se fera un plaisir de contester leur nomination devant le Conseil d’Etat. Nouveau carrousel attendu ! Il est prévu que l’on crée une communauté métropolitaine autour de Bruxelles. La N-VA (qui fait partie du gouvernement flamand) n’en veut pas ; Peu de chance que cette communauté voit le jour rapidement.

Mais le 14 octobre redistribuera également les cartes entre les partis flamands. Ces derniers semblent résignés à la victoire de la N-VA, à devoir à composer avec elle dans les communes et provinces et donc à la ménager reportant d’éventuelles ambitions ( ?) au méga-scrutin (régions+législatives+européennes) de juin 2014. C’est dans ce contexte particulier qu’il faudra faire passer le  » plus lourd  » de cette 6ème réforme de l’Etat : les transferts de compétences (santé, emploi, allocations familiales) et la nouvelle loi de financement, qui accroît l’autonomie fiscale et diminue les moyens de Bruxelles et de la Wallonie. Lire la suite sur RTBF