Limoges : un viol présumé filmé en direct sur Périscope

Une jeune femme de 18 ans a déposé plainte, lundi 13 mars, à Limoges pour le viol dont elle aurait été victime la veille et qui aurait été filmé en direct par une «amie» sur l’application de vidéos Périscope. «Nous sommes dans le cadre d’une enquête de flagrant délit et la qualification sur laquelle nous travaillons à cette heure est celle de séquestration et viol», explique la police de Limoges. L’enquête commence à peine et «les circonstances sont troubles dans cette affaire, mêlant alcool, drogue et actes sexuels», toujours selon la police qui précise que la soirée au cours de laquelle se serait déroulé ce viol avait fait «l’objet de plusieurs vidéos sur le réseau social Périscope dont certaines ont disparu depuis». Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux jeunes filles, la victime présumée et l’auteur des vidéos, évoluent parmi «des jeunes en rupture, complètement accros à tous ces réseaux de nouvelle génération du type Snapchat et Périscope qui se filment partout, tout le temps en quête d’audience, dans une sorte de confusion entre réalité et fiction», explique la police. Une internaute, parmi plus de 8000 connectés à Périscope au moment des faits, avait aussitôt alerté la police. Ce n’est que lundi, lors du dépôt de plainte de la victime que le lien avec cette alerte a pu être établi, a-t-on appris de sources concordantes.

En MiG

Nous étions trois à accomplir ce vol pendant la matinée, et je passais le première place. Est-il besoin de vous signaler combien l’attente était longue ! Le cockpit est réduit sans être serré. En réalité, on éprouve l’impression de être soi-même une part de le MiG. I c’est un avion d’école, les commandes sont en deux exemplaires, et j’ai en face de moi un manche. On resserre l’équipement du siège éjectable et me répète les les conduites à tenir à propos de sécurité. les évènements s’enchaînent vite. Une fois solidement fixé au siège, je revêts le casque caractéristique : grâce à lui, je resterai en contact avec le pilote invisible à l’avant.Vient enfin le moment où l’ on place les verrières et voilà que je suis en place. L’émotion est vertigineuse. L’aviateur sollicite la permission pour décoller au centre, et jet rallie le limite de piste. Une poignée de secondes à peine pour savourer ce dernier répit, puis c’est le moment de parti. Gaz au maximum. La sensation est difficilement comparable avec ce que j’ai déjà pu ressentir . Le moment d’ plus tard, on quitte le plancher des vaches. Le MiG est incroyablement stable ; rien à voir avec un Cessna ! Fréquemment, le pilote vérifie que je vais bien. On amorce par un vol de découverte, suivi d’un vol à basse altitude. Inoubliable. Alors démarrent les mouvements acrobatiques, et là, ça ne s’apparente à rien de connu. Dès le premier virage, les G me compriment : une compression sur la poitrine et les épaules. J’ai la sensation de m’encastrer dans mon siège. Les figures s’enchaînent les unes les autres, ne me laissant pas de repos pour recouvrer mon souffle et mes repères. La pression est dorénavant sur toute mon anatomie. 5G, cela fournit la sensation que mon corps pèse 5 fois plus que d’habitude, c’est-à-dire 310 kilos ! Je contracte mes muscles le plus possible pour compenser, je sens mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine. Un absolu moment de effroi, d’enthousiasme, d’adrénaline et de contentement. Virages, passages sur le dos, tonneaux, loopings… tout y passe! Après quelques instants, je perds mon sens de l’orientation. Au bout de quelques minutes, j’ai la gorge desséchée en carton, et le dos inondant . Ca finit aussi brusquement que ça a débuté, et je recouvre mon souffle. L’épuisement est déjà là, et je grelotte. Le pilote me laisse me ressaisir et prendre des photos. Le pilote me demande de prendre les commandes. J’attrape le manche à balai et tire graduellement dessus. L’avion réagit illico. C’est fantastique. Le pilote me convie alors de effectuer un tonneau. Et c’est avec un agilité ahurissante que j’en exécute un, tellement le jet tourne sur son axe avec aisance. Déjà le pilote me consulte pour savoir si je suis disposé à supporter pour une seconde série acrobatique. La bouche pâteuse, je réponds que oui. C’est encore plus excessif que la première fois. Quand je suis descendu de l’avion, j’avais les jambes toutes molles et le teint crayeux. Et néanmoins, je n’arrivais pas à me détourner de l’avion, à clore ce moment singulier de mon existence. Pour plus d’informations, allez sur le site du vol en MiG.