Récemment, j’ai fait une infidélité à mon Citroën Picasso. Je n’ai rien contre lui, pourtant : c’est la route que je n’aime plus. Je trouve qu’au quotidien, la conduite sur route n’est pas si agréable qu’elle a pu l’être. Trop de monde sur les routes, tout simplement. Aujourd’hui, il est impossible de faire cent mètres sans qu’une autre voiture ou un vélo viennent vous mettre ses roues dans les jambes. A moins de rejoindre la pleine campagne, il n’est plus possible de s’offrir des pointes de vitesse intéressantes. Et encore, même là, c’est souvent encombré, désormais. Du coup, la semaine dernière, je me suis offert une aventure à bord d’une Porsche 997 GT3, au Castellet, et sur un circuit fermé. Et là, je dois dire que je suis monté au septième ciel de la conduite automobile. Je craignais un peu d’être déçu, mais j’ai passé là un très grand moment. J’ai été conquis dès les premières secondes, quand j’ai appuyé sur l’accélérateur et me suis retrouvé scotché au siège. Mon Picasso était loin de pouvoir m’offrir un tel plaisir ! Et ce n’était que le début. Parce qu’un circuit automobile, c’est en fait une ligne droite, mais surtout une pelletée de virages. Du coup, on ne peut pas accélérer très longtemps : on passe son temps à décélérer et rembrayer pour reprendre de la vitesse jusqu’au prochain virage. C’est particulièrement jubilatoire. Ca réclame beaucoup d’énergie, et je peux vous dire qu’en sortant de la voiture, j’avais l’impression d’avoir fait une heure de muscu, mais c’est une véritable décharge d’adrénaline de tous les instants. Si vous êtes comme moi un abonné aux sensations fortes, vous devez à tout prix essayer, un de ces jours. Si vous voulez approfondir la question, je vous mets d’ailleurs en lien le site où j’ai trouvé mon stage de pilotage GT. Je l’ai fait au Castellet, mais ça se fait apparemment un peu partout en France. Alors, roulez jeunesse (et même les plus vieux) ! Suivez le lien pour en savoir plus sur mon stage de pilotage GT.