Une porte-parole de la SNCF a annoncé aujourd’hui que la grève dans l’entreprise coûtait entre 15 et 20 millions d’euros par jour. Les cheminots contestent la loi travail et cherchent à peser sur les négociations sur l’organisation de leur temps de travail. Vingt millions d’euros, c’est le manque à gagner considérable provoqué par les grèves à la SNCF. Les cheminots ont entamé ce lundi une sixième journée de grève consécutive, alors que les syndicats avaient déposé un préavis de grève illimitée et que la direction de la SNCF et les syndicats de cheminots ont entamé lundi leur ultime séance de discussions sur l’organisation du temps de travail. Ces grèves visent également à protester contre la loi travail, la CGT et SUD-Rail revendiquant le retrait pur et simple du texte. En comptant le fret, ce chiffre dépasse les 20 millions d’euros. Cette estimation inclut « le manque à gagner des billets non vendus, les remboursements et les substitutions » de trains par des autocars. Il s’agit de la treizième journée de grève depuis début mars et le trafic devait rester très perturbé, notamment sur les Intercités (un sur trois prévu) et les Transiliens (un sur deux), ces derniers étant touchés aussi par les crues. Côté TGV et TER, six trains sur dix devaient circuler en moyenne.