Le labeur est laborieux, vraiment peu agréable et ne fournit pas la moindre chance de devenir prospère. Seulement c’est précisément parce que le salaire sont pauvres – pour le travailleur et donc aussi pour directeur qui doit les payer – que quasi n’importe qui peut y bosser. Il suffit de savoir lire, écrire, calculer et de solliciter de son propre chef à y accéder pour avoir une chance d’ intégrer l’équipe. Le pauvre rémunération établit la barre très bas et ne nécessite pas le patron à être extrêmement sélectif lors de l’embauche. Chaque personne peut en conséquence s’y lancer. La façon dénigrante dont certains parle souvent des boulots Mac Do est en fait grandement exagérée. On omet aussi passer sous silence un détail important : ces gagne-pains naturellement accessibles aident certaines personnes de s’inscrire sur le marché de l’emploi. Chaque gagne-pain constitue directement une opportunité d’expérimentation. Cela semblera manifeste aux yeux du plus grand nombre, mais au cours de leur éducation ou de leur formation, certains n’ont pas appris les facultés du quotidien. Achever un travail en un temps délimité, suivre un contrat, se lever à l’heure, écouter le patron, accommoder emploi et vie privée, expérimenter, s’améliorer, dépendre des ordres, manipuler d’importantes ressources, tâcher d’être accueillant à l’égard de des clients, s’habituer à régler les conflitsetc… sont des facultés inestimabies qu’on ne gagne pas lorsqu’on est en dehors du marché du travail – parce qu’un rémunération minimum trop important vous a exclu du marché du travail. D’ailleurs, aucune des personnes qui triment dans ces endroits n’y persistelongtemps. C’est justement en raison de l’accessibilité de ce genre d’emploi qu’elles ont réussi à joindre le marché du travail, se former et parvenir à un autre travail davantage satisfaisant. Ce sont donc les hommes eux-mêmes qui peuvent – par l’enrichissement des expériences, l’enrichissement et l’amélioration – procéder les formalités pratiques pour valoriser leur vie.