Un acte de censure.

Gaspard est sorti à 20h21 assez physiquement touché beaucoup de marques de bleus et physiquement fatigué. “Je fais confiance à mes avocats pour ma liberté samedi prochain, mais avec ou sans autorisation, j’y serai qu’elle qu’en soit les conséquences. Je suis journaliste en France, dans un pays de liberté, oui excusez moi, je me suis emporté j’ai fait un doigt d’honneur à un policier parce que je me suis pris une grenade ! En effet, le journaliste est placé en garde à vue et incarcéré au commissariat du XIIe arrondissement de Paris. Le motif de la garde à vue avancé par le régime Macron ? “participation à un groupement en vue de commettre des dégradations”. On parle pourtant ici d’un journaliste. Comment s’étonner que cette adepte de la novlangue progressiste ait trouvé ses aises dans le gouvernement d’Edouard Philippe ? Nathalie Loiseau est une sorte d’Emmanuel Macron au féminin. Elle partage avec le chef de l’Etat la même foi en l’Europe. Mais contrairement au président, elle est encore une piètre comédienne et les figurants qui l’entourent n’ont guère plus de charisme. Dans le Figaro, elle promeut, à grand renfort de formules creuses, « une Europe des solutions », un pragmatisme de bon aloi qui rassure, mais elle préfère plus sûrement pour mener campagne agiter le spectre d’une victoire des populistes. Sa stratégie est limpide. Pas certains que les Français plébiscitent ce grand théâtre.